Les articles et les experts ne cessent d’insister sur le sujet : le taux des crédits immobiliers ne cesse de baisser. Il a atteint un record actuellement. Néanmoins, cela n’incite pas pour autant les investisseurs à se lancer. Il reste à comprendre pourquoi.
Du fait de la chute des taux qui sévit depuis quelques années déjà, la bulle immobilière est en pleine tension. L’augmentation des prix ne se rencontre pas uniquement en France, mais partout en Europe. Ce qui ne facilite pas le choix d’un bien immobilier.
Dans la capitale et dans certaines parties de la zone euro, le m2 peut atteindre les 10 000 m2. Tout dépend du type de bien et du quartier.
En outre, les démarches pour accéder à la propriété sont lentes. En moyenne, pour un achat immobilier, vous devez patienter 6 mois en France. Entrent les délais d’attente des crédits ainsi que les diagnostics et obligations en tout genre : on ne peut faire autrement. Cette latence n’incite pourtant pas les particuliers à se lancer dans l’aventure.
Bien évidemment, certaines banquent, notamment les établissements en ligne ont fait des efforts afin d’améliorer la situation. Désormais, les emprunteurs peuvent espérer une réponse de principe sous 24 heures. Mais il n’en demeure pas moins que la nouvelle loi sur la consommation oblige les prêteurs à respecter les délais de réflexion de 14 jours avant la libération des fonds.
Enfin, les charges à imputer à l’accession à la propriété n’arrangent rien à la situation. Il est beaucoup plus modique sur les longs termes d’être locataire que propriété, et ce, contrairement aux idées reçues. Outre le prix du bien immobilier en lui-même, vous devez verser des taxes annuelles sur la propriété, des participations sociales pour les revenus des biens immobiliers, et entretenir ce dernier si vous souhaitez le rentabiliser à l’avenir. Quand bien même la pierre serait une valeur refuge, elle n’est possible que pour les élites de la société qui ont de quoi régler toutes les dépenses y afférentes. Les ménages aux revenus faibles doivent s’abstenir au risque d’être surendetté.